Le jeu est un élément important du développement de l’enfant. Il développe la motricité fine et globale, les aptitudes sociales, les aptitudes à la communication, le langage, la réflexion et la résolution de problèmes.
Chez les enfants autistes, le jeu peut être très limité. Par exemple, un enfant peut vouloir jouer seul, s’engager dans un jeu répétitif comme aligner des jouets ou les déplacer d’un point A à un point B puis revenir, ou jouer avec la même chose encore et encore. Les enfants peuvent apprendre à jouer en étant guidés et en structurant le jeu. Explorons un peu plus en profondeur l’aspect du jeu.
Comment le TSA affectent-ils le jeu ?
Le trouble du spectre de l’autisme (TSA) affecte les aptitudes sociales et de communication. Les interactions sociales sont difficiles parce qu’ils ont tendance à refuser aux autres de partager leurs expériences. Ils ont aussi un manque de compréhension des pensées et des sentiments des autres. Il est difficile de comprendre les signaux non verbaux tels que les expressions faciales, le ton de la voix et les gestes. Ils ont des problèmes liés à l’imagination. Ne pas savoir comment faire semblant peut conduire à des actions répétitives qui ne font pas de sens pour l’enfant.
En raison de ces difficultés, le développement de ces importantes aptitudes au jeu peut être affecté :
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Copier des actions simples
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Explorer l’environnement
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Partager les objets et l’attention avec les autres
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Répondre aux autres
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Respecter le tour de chacun
Où dois-je commencer ?
La première chose à faire est de développer l’attention conjointe. L’attention conjointe signifie que l’adulte et l’enfant sont fixés sur la même chose au même moment, qu’ils éprouvent la même réaction et qu’ils sont conscients que les deux personnes sont impliquées. Ce processus prend du temps à se développer avec les TSA. Il s’agit de créer un sentiment d’espace partagé – de partager l’attention, l’émotion et la compréhension.
Les jeunes enfants autistes ont tendance à éviter de partager l’espace, car ils le trouvent inconfortable. Il est important que les parents comprennent que le jeu en commun peut provoquer des sentiments d’anxiété et qu’ils ne prennent pas l’évitement trop à cœur. Essayez de commencer par partager l’espace, même si ce n’est que pour quelques secondes, pour montrer que cela peut être amusant.
Essayez de prendre quelques notes informelles lorsque vous observez votre enfant. Notez les moments où il est le plus accessible et le plus réceptif – peut-être pendant un bain, lorsque vous chantez, lorsqu’il est détendu dans son lit, lorsqu’il mange quelque chose qu’il aime ou lorsqu’il pratique une activité physique. Ce sont les moments où vous pouvez montrer que la communication a un sens.
Quelques idées à essayer :
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Encouragez votre enfant à vous toucher et trouvez une réponse attrayante.
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Lorsque vous avez un jeu qu’il apprécie, arrêtez-vous et faites une pause. La pause donne l’occasion à votre enfant de faire un geste ou d’utiliser des mots pour continuer.
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Jouez à des jeux de cache-cache. Il s’agit d’une activité qui a fait ses preuves et que la plupart des enfants adorent et pratiquent. Créez des pauses pour augmenter l’anticipation ou encourager votre enfant à en demander plus.
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Faire des grimaces. Couvrez votre visage avec vos mains, puis révélez différentes expressions.
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Dansez !
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Souffler des framboises sur la paume des mains ou sur le ventre.
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