« Pouvez-vous me dire : à quand remonte votre dernier moment de repos (en couple, seul et/ou en famille) ? À quel intervalle, prenez-vous le soin de prendre du temps pour vous, pour vous récompenser ou même sortir de votre routine quotidienne ?» Je ne parle pas ici d’aller nécessairement profiter d’un tout inclus dans le sud, mais simplement de penser à votre bien-être. Parfois, cela ne demande que d’OSER à sortir de sa zone de confort et d’y envisager d’autres alternatives.

Mais, serait-ce réaliste de boire sa boisson favorite un mardi soir tout en jouant à Uno, par exemple ; serait-ce tout aussi acceptable de faire garder ses enfants pour visionner un film au cinéma? Voilà que cela demande à réflexions personnelles et/ou familiales.

C’est en effet, en questionnant les parents qui participent à mes ateliers que je me suis rendu compte que nombreux sont ceux qui délaissent certaines passions, loisirs et/ou moment de détente. Comme si du jour au lendemain on oubliait ses propres besoins et que l’aspect socialisation n’avait plus ses raisons d’être.

Je ne suis sûrement pas le meilleur exemple, car j’arrive difficilement à relâcher toute pression et à simplement vivre « ces moments de calme ». Cette expérience, j’apprends tranquillement à l’accepter, à m’y autoriser. Je dois l’avouer, je n’arrive habituellement pas à retrouver cette plénitude à la maison… c’est pratiquement décevant qu’il m’ait fallu me transporter jusqu’au Spa Nordique pour y découvrir ce bien-être.

De par cette expérience, forte agréable je le conçois, j’aimerais attirer votre attention et vous ramener à la « base » … C’est avec une centaine de kilomètres me séparant maintenant de mon domicile que j’ai ce besoin d’aborder le sujet :

Prendre soin de soi, un jour à la fois !

C’est ainsi que je me retrouve assis auprès du feu de foyer qui crépite et que je suis comblé par une musique douce qui parcourt les murs d’une pièce fenêtrée. Des odeurs de bois qui brûle et celui de l’air extérieur me rappellent ces bons moments d’enfance ; moment où mes parents partageaient avec moi, mon frère et ma sœur, un pique-nique au cœur de la forêt. En cet instant même, seules les saucisses cuites sur le feu de camp sont manquantes pour y visualiser ce souvenir de manière encore plus précis.

Cet espace de détente ; sans la moindre distraction (loin des cellulaires, télévisions et ordinateurs) me rend envieux. Rapidement, mon hamster « met sa batterie à off » et j’arrive enfin à profiter de ce moment de réconfort. Je ne pourrais nier qu’à l’abord du feu de foyer, je n’ai qu’autres distractions que celles du souffle du vent, des flammes et de mon cœur qui bat lentement. À bien y penser… je n’ai rien à penser… Je profite tout simplement du moment. Vous savez, ce moment où les heures sont pratiquement inexistantes, ou le calme est tout autour et que les distractions de la ville et de ses perturbations quotidiennes sont d’un autre monde !

Voilà que mes yeux se ferment et que certaines questions se bousculent maintenant dans ma tête : pourquoi ne puis-je retrouver ce même réconfort à la maison ou avec ma famille ? De quelle manière pourrais-je transposer ces moments de calme dans ma vie quotidienne ?

Bref, pour mieux répondre à ces questionnements, j’aimerais vous rediriger vers vos souvenirs personnels, vos besoins et vos sensations. Quels en sont-ils lorsque la fin de la journée arrive ? Quels sont-ils lorsque la dernière heure avant le « week-end » est enclenché ? Si vous êtes comme moi, les mots ne suffisent plus pour partager ce soupir de bonheur. Mais bien souvent, l’idée de notre deuxième «shift» qui commence abaisse ce niveau de joie. Bien que parfois nous soyons fort exténués et que nous envisagions le pire lorsque nous irons chercher les enfants à la garderie, souvenons-nous que nos émotions sont aussi contagieuses. Tentons plutôt d’y «provoquer» un sourire tout en restant ouverts aux ressentis de l’enfant. Votre enfant a aussi besoin d’un moment de calme pour « décharger » son trop-plein ! Il se pourrait qu’il ne souhaite pas discuter immédiatement lors du trajet en voiture, bref ; il souhaite parfois, tout comme vous : « décanter » !

Voilà, comme je souhaite partager cette expérience avec les gens qui m’entourent et aussi permettre aux plus jeunes d’en bénéficier. J’y ai répertorié quelques trucs et astuces qui pourraient éventuellement favoriser un état de calme. Je souhaite vous les communiquer.

  1. S’autoriser à fermer les écrans et à vivre des activités familiales, de couple et/ou individuelles.
  2. Apprendre à reconnaître les signes d’épuisement et d’émotions fortes.
  3. Faire de l’activité physique tous les jours « pratiquer une activité physique d’intensité modérée pendant 20 à 40 minutes tendrait à abaisser le niveau de stress » et entraînerait un sentiment de bien-être (le cerveau sécrète de l’endorphine ; hormone du bonheur).
  4. S’entraîner à la respiration abdominale « cette technique entraîne un plus grand apport d’oxygène aux poumons et cela favoriserait une réduction du stress et un retour au calme plus rapide » (quelques vidéos YouTube pourront vous y accompagner).
  5. Découvrez le yoga et la relaxation (plusieurs ouvrages sont destinés aux enfants et accessibles dès le plus jeune âge).
  6. Diffuser des fragrances (huiles essentielles) : « l’odeur de l’orange favoriserait le calme et la concentration… l’odeur de la lavande entraînerait un effet de calme et favoriserait le sommeil ».
  7. Et, évidemment, s’entourer de gens positifs.

Enfin, les enfants auront peut-être besoin de vous pour expérimenter le tout. Bien que cela puisse demander de la pratique, vous serez ravis de l’ambiance familiale qui pourrait en bénéficier.

Je suis convaincu que vous avez déjà quelques trucs intéressants en mains. En fait, tout un chacun doit découvrir ses propres manières de faire.

Comme il n’existe pas d’outils miracles, l’important est de retrouver ce calme avant que fatigue, irritabilité et/ou inconforts puissent survenir.

Allez ! Soyons créatifs ; sortons les mandalas, les casse-têtes, la musique douce, sortons jouer à l’extérieur… profitons simplement du moment.


Et maintenant… À l’entraînement !

Sébastien Lavoie

https://www.cliniquesas.com/