Tous les enfants résistent à obéir, quoi de plus normal? Cependant, on dirait que certains font exprès de nous enrager! Toujours les premiers à s’opposer à la moindre petite consigne. Alors, peut-on favoriser la coopération de l’enfant opposant? Oui!

Je suis Jessica Rousseau alias MamanÉducatrucs, Coach familial et je te donne 4 conseils de bases à appliquer au quotidien.

Causes : C’est sa personnalité ou l’éducation?

  • Certains enfants ont une tendance naturelle à vouloir résister à l’autorité. Ça s’inscrit dans leur personnalité.

  • Chez d’autres enfants, l’opposition a été apprise à force d’en obtenir des gains. Par exemple, lorsque le parent cède en matière de discipline ou qu’il permet toujours de négocier.

Un encadrement ferme et constant est primordial. Puis, selon l’âge, l’application de conséquences justes, naturelles et logiques.

4 conseils de bases

Accompagner l’enfant

Accompagner l’enfant consiste à le motiver en lui apportant une aide opportune. On évite ainsi d’avoir à répéter jusqu’à la confrontation.

« Viens avec moi, je vais t’aider un peu à ranger » plutôt que « Va tout ranger. »

Cette méthode demande plus de temps pour le parent, mais elle permet de contourner la résistance.

Donner des choix

Cette stratégie consiste à établir deux choix et de s’y tenir. On freine l’argumentation tout en donnant un juste contrôle à l’enfant.

« Préfères-tu commencer par tes leçons de maths ou de français? » plutôt que « Vas-tu faire tes devoirs s’il te plaît? »

« Préfères-tu prendre une collation de concombres ou de raisins? » plutôt que « Que veux-tu comme collation? »

Attention! Certaines règles sont non négociables. S’il peut décider d’une collation ou d’une autre, il ne choisira pas s’il peut ou non se laver ou à quelle heure il ira se coucher.

Enfin, quand l’enfant cherche tout de même à négocier, on répétera fermement le choix sans le changer. Soit il choisit, soit il assume une conséquence.

Il ne veut pas faire ses leçons? Il passera à la prochaine étape seulement quand ses leçons seront faites. En attendant, pas de jeux, pas de télévision, pas d’amis… Il refuse ses choix de collations? Sois tu choisis, sois tu t’en passes. Tu attendras le prochain repas…

Diviser une tâche en plusieurs étapes

Il est découragé ou il est rebuté par ce qu’il n’aime pas? En décortiquant une tâche en plusieurs petites étapes, on augmentera la collaboration de l’enfant.

« Par exemple, tu écris tes mots de vocabulaire en premier puis tu viendras me les montrer. » plutôt que « Va faire tes devoirs. »

Valorisez-le puis profitez-en pour lui donner un « nanane » de temps en temps (en restant proportionnelle à la tâche demandée!). Une minute de câlins, un collant, une histoire, une collation, une pause dehors, etc.

Dédramatiser par l’humour

Parfois, il vaut mieux tourner le tout en blague que d’alimenter une résistance évitable!

« Ah mon coquin! Tu veux aller à la garderie tout-nu! Hihihi! Des chatouilles, giligili. Bon allez, je t’aide à t’habiller maintenant. » plutôt que « Non. C’est assez. Je t’ai dit de t’habiller. »

Combiner les interventions!

Rien ne vous empêche de faire des mixtes pour arriver à vos fins. Allez-y en escalade. « Viens mon cœur, je vais t’aider à ranger … »

Il se sauve et refuse? « Hihihi! Si tu penses que tu vas m’échapper! Haha! Allez, on y va en marchant sur les mains! »

Il ne veut toujours pas? « Bon, maintenant tu as deux choix. Sois tu ranges avec moi et tout va bien, soit tu refuses et il y a une conséquence. Pas de télévision en famille. Tu devras faire ton rangement pendant ce temps. »

L’opposition, ça reste un défi!

Toutes les manifestations d’opposition ne disparaitront pas comme par magie. C’est à l’aide d’un bon contexte éducatif que votre formule deviendra gagnante.

Jessica Rousseau, Coach familial MamanÉducatrucs

 

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